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Combaillaux (qui fut aussi Combailloux) indiquerait les combes plantées d'érables (aïols ), la commune se l'est approprié en faisant de la feuille d'érable son blason municipal |
Un ancien blason représentant Saint Julien martyr tenant dans sa dextre une palme oublié depuis longtemps. |
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Une autre origine du nom serait ( la tour fortifiée ) en occitan |
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Des dolmens à la bergerie Azétha, vers Murles, ainsi que des vestiges du néolithique route de Grabels témoignent de l'ancienneté de l'activité humaine dans cette région. |
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Au Moyen Age, le Seigneur de Combaillaux était celui de Murles, Combaillaux dépendant de cette seigneurie. Les maisons du village se sont construites au fur et à mesure de l'augmentation de la population en circulade autour d'un bâtiment central pourvu d'une cour intérieure avec réserve d'eau (ancienne ferme/château fortifiée du XIIème siècle). Au départ, les fenêtres étaient ouvertes sur l'intérieur mais avec la sécurisation des campagnes, elles se sont aussi ouvertes sur l'extérieur et les porches fortifiés se sont bâtis de maisons en étages. Il reste encore sous ces maisons des caves voûtées qui devaient communiquer entre elles, ainsi que des cachots ou oubliettes. La tour du château était toujours debout vers 1928, elle a été abattue à cette époque car le propriétaire du moment en voyait l'entretien inutile. |
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La fontaine |
Un puits |
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Porche / Ruelle du village |
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Les Ottomans et les Arabes, remontés par l'Espagne, ont succédé aux Francs au début du VIème siècle, jusqu'à ce que les Carolingiens les chassent.
Au XIIIème siècle, cette petite région est revendiquée simultanément par l'évéché de Maguelone et les consuls de Montpellier. |
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Il reste la tour perchée sur la colline de Mont Redon (située sur la commune de Grabels), c'était un fortin défensif qui contrôlait une partie de la vallée de la Mosson, construite au XIIIème siècle par le chevalier Bernard de Vaillauquès pour prévenir l'arrivée d'envahisseurs. Elle fait partie d'un réseau de tours de communication qui permettaient aux informations de circuler à vue de Maguelone aux confins des terres de l'Evêque. |
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Jusqu'à il y a 50 ans, la vie des paysans de Combaillaux était dure et arriérée dans cette région aride et rocailleuse. On y cultivait les céréales, l'olivier là où la vigne avait du mal à s'implanter, et on y élevait des ovins. |
La vigne à gros rendement a été implantée plus tardivement, début du XXème siècle, ainsi que la culture d'arbres fruitiers (pommiers, pêchers, abricotiers) après la gelée de 1956 qui avait détruit les oliviers, suivie par la culture d'asperges. |
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Certaines de ces terres, y compris la garrigue, ont été très recherchées pour construire au soleil et à proximité de la ville. |
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